« Une grande partie de notre souffrance se résume à la peur de perdre le contrôle, une résistance au chaos, un manque désespéré d’ordre nouveau au beau milieu d’une tempête.
Mais le chaos peut en fait être un grand guérisseur.

Parfois, le tonnerre doit gronder, la tempête doit s’exprimer.

Parfois, de puissantes énergies doivent bouger et être pleinement senties.

Parfois, les sentiments doivent devenir plus intenses avant de se dissiper. Parfois, les cœurs doivent se briser pour s’ouvrir grands.

Parfois, des rêves et des projets, vieux et dépassés, doivent s’évanouir pour laisser place au neuf et à l’inattendu.

Parfois, des relations doivent changer, une vieille sensation de soi doit mourir, des structures familières doivent s’écrouler, même si le mental veut qu’elles restent les mêmes.

Nous sommes plongés dans le chaos et le trouble de ne plus savoir qui, ou ce que, ou pourquoi diable nous sommes, cherchant désespérément quelque chose à quoi nous accrocher – nous nous sentons sans abri et cherchons la maison. Mais l’orage contient une puissante invitation à la présence, votre véritable maison. Le chaos nous invite à nous rappeler la véritable source de pouvoir et d’ordre inébranlable – nous-mêmes.

NE CHERCHE PAS LE BONHEUR EN DEHORS DE TOI, hurle la tempête.
Tu souffriras jusqu’à ce que tu réalises cela, et puis tu souffriras chaque fois que tu l’oublieras; ainsi la souffrance est-elle une cloche de méditation dans la tempête, faisant partie de l’ingénieuse invitation de la vie.« 

– Jeff Foster