« Rêver, oui, rêver !
Et en même temps, entourer ces rêves d’une étreinte douce, légère comme une plume,

en sachant qu’ils sont aimés, même lorsqu’ils ne peuvent pas survivre,

même lorsqu’ils s’effritent et sont réduits en poussière.

Rêver, oui, rêver!
Et te reconnaître comme le fond silencieux et reposant des rêves et de leur échec,

te connaître en tant que conscience aimant à rêver, bien que toujours éveillée.

Alors rêve, espère, change et cherche le changement, bats-toi pour ceux qui n’ont pas de voix !
Et sache en même temps que tu es à la maison, toujours,
et que même au milieu des décombres d’espoirs déçus et de plans et de rêves échoués, dans la perdition que tu as toujours craint, dans l’absence d’avenir, j’appellerai ton nom, je te trouverai dans l’obscurité, je prendrai ta main, je te montrerai un amour s’exprimant de manières dont tu n’aurais jamais pu rêver. »