« La vie n’a pas à correspondre à ton idée de « la vie » et c’est pourquoi la vie est si reposante en son cœur même.

Absolument rien n’exige que l’expérience présente soit autre que ce qu’elle est. Cette perfection inhérente n’est pas synonyme de détachement et d’apathie. Ce n’est pas « laisser les choses être simplement ce qu’elles sont » ou « ne rien faire ».
La fin de la violence est ici en toi. Et à partir de ce lieu créateur et rempli de compassion, nous nous engageons beaucoup plus dans la vie que jamais, nous sommes plus vivants, alors même que toutes les histoires et les rêves de ma vie et de la manière dont elle devrait être s’effacent.

Cet amour, ce silence profond et toujours présent que tu es, est si vaste qu’il avale tout. Il ne prétend pas être transcendant, sans peur, au-delà de la douleur, il n’a aucun usage du mot « spirituel », il n’agit pas comme s’il était au-dessus de tout.
Il ne connait pas de raccourci, pas de trucs malins, ne cherche pas à s’engourdir.
Il a les mains sales.
Oui, c’est un amour sale.
Ce qui n’est pas aimé, ce qui n’est pas désir. Et ce qui n’est pas satisfait est collé sous les ongles.
Il aime parce que c’est tout ce qu’il connait.
Il userait ses doigts jusqu’à l’os simplement pour être ici.« 

– Jeff Foster